Sur Amsterdam, traînent en core les vocalises de Brel.
Pour que la grisaille du port s'habille d'éter nel.
Et les navires parlent entre eux de celui qui savait les vieux
Quand la Fanette avait ses yeux ...
Sur Amsterdam, traînent en core les vocalises de Brel
Comme des restes de re mords entre terres et ciel.
Et les nuages volent bas, encore plus bas qu'en ce temps- là
Comme s'ils pleuraient pour ces gens- là.
Et je chante, toi, tu t'éloignes, valse lente
Image morte, mais vivante au coeur de tous ceux qui voulaient
Que tu chantes, les bourgeois bouffis, les servantes
Tous les paumés qui se lamentent et qui vivent de leurs secrets.
Sur Amsterdam, traînent en core les vocalises de Brel.
Comme écume sur mer du Nord, gouttelettes arc-en- ciel.
Et les marins chantent tou jours au son d'un accordéon lourd
Qui pleurerait du mal d'a mour ...
Et je chante, toi, tu t'éloignes, valse lente
Image morte, mais vivante au coeur de tous ceux qui voulaient
Que tu chantes, les bourgeois bouffis, les servantes
Tous les paumés qui se lamentent et qui vivent de leurs secrets.
Sur Amsterdam, traînent encore les vocalises de Brel.
Et tous tes mots frappent si fort dans ma mémoire rebelle
Que j'ai voulu te dire, ce soir, qu'un jour, au fond de ma nuit noire,
Tes chansons m'entrouvrirent l'espoir.
Et je chante. . je chante . .. Je chante la la la la la la la la
Et je chante. .. . . je chante . .. Je chante la la la la la la la la
Et je chante... .. . je chante . .. Je chante la la la la la la la la