On ne connaissait rien de lui
Il vivait seul et sans a mi
Son visage reflétait l 'ennui
Qui avait dû marquer sa vie
(Albert A lbert)
De neuf heures à six heures du soir
Il marchait le long des trotto irs
En taxant selon so n devoir
Les stationnements prohibitoires
(Albert Al bert)
C'était Albert, le co ntractuel
Il croya it que sa vi e était bell e
Il oubliait que dans le cie l
Les papi llons bleus ont des ailes
(Albert A lbert)
On le disait dur et sévère
Mais son âme était noble et fière
A sa loi, se uls pouvaient se soustraire
Les conduct eurs des Ministères
(Albert Al bert)
Dans toute la ville on connaissait
Sa silhou ette et son carne t
En le voyant les chauffeurs disaient
"C'est Al bert, celui qui ne pardonne jamais "
(Albert A lbert)
C'était Albert, le contractue l
Il croyait que sa v ie était bel le
Il oubliait que dans le ciel
Les papillons bleus ont des ailes
(Albe rt Albe rt)
Mais un jour, en dehors du service
Lui qui ne buvait que de l'eau ,
Pour un verre de trop d e pastis
Il fut écr asé par un vélo
(Albert Alb ert)
Sur sa tombe, on inscrivi t
Au mili eu des fleurs en boutons
N'écoutez pas ce que l'on di t
Ce n'était p as le roi des... le roi des...
(Albert Al bert)