Artistes :

Titres :

Paroles et musique :Georges Brassens
Tonalité :
  • G
  • A♭
  • A
  • B♭
  • B
  • C
  • D♭
  • D
  • E♭
  • E
  • F
  • G♭
  • G
  Notre voisin l'a  ncêtre était   un fier gal   ant
  Qui n'emmerdait perso  nne avec   sa barbe bl   anche,
Et qua  nd le bruit cou  rut qu'ses jours é  taient comp   tés,
  On s'en fut à l'hosp  ice afin de l  'assi  ster.  
 
 
  On avait a   pporté les guitar's avec nous
Car, devant la   musique, il tombait à   genoux,
Excepté to   utefois les marches militaires
  Qu'il écoutait en se tapant le   cul par    terre.
  Qu'il écoutait en se tapant le   cul par    terre.
 
 
Émules de   Django, disciples de Crolla,
Toute la fin  e fleur des cordes ét   ait là
Pour offrir à   l'ancêtre, en signe d'affection,
  En guis'de viatique, une ult  ime audit   ion
  En guis'de viatique, une ult  ime audit  ion.[                ]
 
 
  Hélas ! les carab  ins ne les ont   pas reçu   s,
  Les guitar's sont re  sté's à la p  orte coch   ères
  Et le dernier co  ncert de l'ancê  tre dé   çu
  Ce fut un pot-po  urri de cantiques, peuc  hère                
 
 
   Quand nous serons ancêtres
  Du côté de Bic   être
  Pas de musique d'orgue, oh ! n   on,
  Pas de chants litur   giques
  Pour qui aval'sa    chique,
  Mais des guitar's, cré nom de   nom    !
  Mais des guitar's cré     non de nom
 
 
On avait apporté quelques litres aussi,
Car le bonhomme avait la fièvre de Bercy
Et les soir de nouba, parol'de tavernier,
A rouler sous la table il était le dernier.
 
 
Saumur, Entre-deux-mers, Beaujolais, Marsala,
Toute la fine fleur de la vigne était là
Pour offrir à l'ancêtre, en signe d'affection,
En guis'de viatique, une ultime libation.
 
 
Hélas ! les carabins ne les ont pas reçus,
Les litres sont restés a la porte cochère,
Et l'coup de l'étrier de l'ancêtre déçu
Ce fut un grand verre d'eau bénite, peuchère !
 
 
Quand nous serons ancêtres,
Du côté de Bicêtre,
Ne nous faites pas boire, oh ! non,
De ces eaux minéral's,
Bénites ou lustrales,
Mais du bon vin, cré nom de nom !
 
 
On avait emmené les belles du quartier
Car l'ancêtre courait la gueuse volontiers.
De sa main toujours leste et digne cependant
Il troussait les jupons par n'importe quel temps.
 
 
Depuis Manon Lescaut jusques à Dalila
Toute la fine fleur du beau sexe était là
Pour offrir à l'ancêtre, en signe d'affection,
En guis'de viatique, une ultime érection.
 
 
Hélas ! les carabins ne les ont pas reçu's,
Les belles sont restées à la porte cochère,
Et le dernier froufrou de l'ancêtre déçu
Ce fut celui d'une robe de soeur, peuchère !
 
 
Quand nous serons ancêtres,
Du côte de Bicêtre,
Pas d'enfants de Marie, oh ! non,
Remplacez-nous les nonnes
Par des belles mignonnes
Et qui fument, cré nom de nom !
 

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Dernière modification : 2018-07-31
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